Dans la première couscoussière, elle cuit la semoule, roulée à la main, c'est bien meilleur. Dans la deuxième, les légumes, aujourd'hui fèves et petits poids. Pas trop épicé, ici on préfère les herbes, surtout le coriandre! Pas trop de viande non plus, elle est chère, alors plutôt réservée pour l'Aïd et autres occasions... Mais attention! personne ne meurt de faim, un prix minimal pour les aliments de base (pain, huile, lait, semoule...) est fixé par l'état et il y a toujours quelqu'un pour aider en cas de besoin.
Autour de la table, Lilla nous fait saliver en pelant et pilant les poivrons grillées pour la salade kabyle, on la mangera avec les kesra que Nadia façonne. Ces galettes de semoule avec un peu d'huile - est-ce la cuisson dans la tagine? - c'est par gourmandise qu'on les boulotte en écoutant les femmes...
Et on comprend l'importance de la cuisine pour elles qui passent si discrètement dans la rue. C'est là qu'elles se transmettent les traditions, même si elles sont un peu dépassées, voire cumulées dans le cas de nos hotes kabyles. Et c'est un peu pour nous aussi qu'elles font tous ces plats traditionnels, au quotidien la pomme de terre a souvent détronnée la semoule, et la béchamelle ou le gratin ne sont pas des babarismes ici. Il y a bien longtemps aussi que nos viennoiseries et patisseries d'occidentaux se vendent à coté des patisseries orientales, les deux sont plus ou moins importées mais toujours adorées!
lundi 29 janvier 2007
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1 commentaire:
Salut les gars,
Vous m'avez bien donné envie avec votre description du "mesfouf", j'ai fait un couscous ce we, en normandie, pour la famille de maxime, mais là je cherche des fèves fraiches, mais n'en trouve pas...
Alors, votre petit chemin continue sa route? Bon, ça veut rien dire, mais comment ça se passe? Vous êtes où maintenant?
Êtes-vous allé vers Bouji/bejaia?
Bon, j'espère avoir du nouveau bientôt
Bises
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