dimanche 28 janvier 2007

Retour à Tipassa

Nous somme repassés à Tipaza, cette fois-ci à trois, et voici les premières photos…

Tout d’abord, il y a une stèle en hommage à A.Camus : « Je comprends ici ce qu’on appelle gloire : le droit d’aimer sans mesure ».
Ok, c’est du Camus tout craché, mais peut-être la photo suivante vous donnera-t-elle une idée de l’endroit ? C’est la plage du Matares, avec au fond le Chenoua, une montagne chère à Camus. Le Chenoua c’est aussi (au sens propre) le terrain de chasse de Mohamed-Ali, le postier de Tipassa, et surtout un personnage atypique qui nous aura bien fait rire. Que chasse-t-il ? Le sanglier (si !), et puis aussi bien d’autres choses…
Après tout, c’est surtout les rencontres qui font ce voyage, peut-être pourrions-nous mettre une photo de chaque nouvelle tête ? Il y en a beaucoup, il faudrait un site web, avec une page spéciale...



Pas loin de Tipaza, il y a aussi d’autres ruines : « le tombeau de la chrétienne ». Ok, à première vue ce n’est qu’un gros tas de pierres, mais quand même, il y a un joli mystère autour. Qui a empilé tout ça ? Quand ? Qui est à l’intérieur ? Les turques, sans doute armés d’un main d’œuvre pas chères, on commencé à ôter le dessus, histoire de trouver le trésor. Peine perdue, ils ont abandonné après quelques milliers de tonnes, et il reste encore de visible les colonnes ioniques sur le coté. A peine plus respectueux, Christophe et moi commençons à les grimper, jusqu’à la question de Philippe : « Est-ce bien patrimoine de l’Unesco ?... »
L’ironie de cet empilement, c’est que même les techniques du 21e s restent bien vaines pour en percer le secret. Les méthodes les plus simples sont parfois les meilleures…

1 commentaire:

philippe.d a dit…

c'est difficile de décrire l'attrait de Tipassa après avoir lu Camus, mais il y a vraiment une atmosphère de sérennité dans les ruines et la végétation. Il y a aussi un petit coté "village d'Astérix", avec les vestiges romains, mais aussi les histoires de Mohamed qui nous décrit leurs nuits autours du feu en plein couvre-feu à boire du vin et manger du sanglier...