Chiomonte, 12.03.2007
Me voici presque à Grenoble. Partir en van, était-ce une bonne idée ? A l'instant où j'écris ces lignes, c'est grâce à Abert que je suis coincé dans une petite vallée italienne, et la question se pose tout naturellement...
La dernière saute d'humeur d'Albert (du moins « la plus récente ») fut pour le moins originale: il a éjecté une petite boule de feu, enflammant le champ longeant la route. (2 camions de pompier pour éteindre le feu !) Une fois à l'arret, les flamèches sous le capot m'ont convaincues d'y mettre un petit coup d'extincteur. Si l'on oublie les 110€ que coûtent la pièce de rechange, l'arret forcé est plutôt plaisant: ici les gens parlent français, les capuccino y sont de vraies oeuvres d'art, et le cadre est sympathique.
Mais quand même, tous ces efforts sur le van en valent-ils la peine ? Peut-être que Philippe, sur son vélo, est plus à même que moi de répondre à cette question...
Une chose est sûre, tant qu'à acheter un vieux fourgon, mieux vaut éviter de prendre un Boxer ! Les accessoires y cassent les uns après les autres (le moteur semble, lui, plus robuste)
Le van en devient-il une fin plus qu'un moyen ? Pas exactement, les 10 meilleurs jours en Tunisie étaient à Grombalia, où je ne serais jamais allé s'il ne fallait répeindre le fourgon ! Le van reste (je crois) un bon concept pour voyager, reste à connaître les contraintes mécaniques et les contigences matérielles sources de dissention (6 m² seulement!) . Dans tous les cas, il ne faut pas voir le van comme une voiture mobile, mais plus comme une tente que tu plantes pour quelques jours.
Acheter un fourgon tout aménagé aurait peut-être été une bonne idée...
Il n'empêche, «Le moyen fait partie de la vérité, aussi bien que le résultat. Il faut que la recherche de la vérité soit elle même vraie, c'est la vérité déployée, dont les membres épars se réunissent dans le résultat». (Marx).
Trek salam !
Guillaume.
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