mardi 19 juin 2007

Istanbul, pile ou face

- Istanbul! Constantinople! Byzance! ... la ville aux 100 noms... toutes les eloges entendues, c'est un peu exagere!
- On ne peut en tout cas pas lui enlever sa position symbolique, avec le Bosphore, qui relie l'Europe et l'Asie. et puis ce patrimoine... difficile de rester insensible en entrant a Sainte Sophie, ses dimensions, l'ambiance avec les couleurs, la lumiere.
- Oui, mais tout ca c'est maintenant du musee, c'est un peu mort. Un patrimoine vivant c'est ca qui est important, non? regardes toutes ces vieilles maisons en bois qui sont a l'abandon. Par manque d'argent les heritiers preferent les laisser ou les bruler pour revendre le terrain a des mafias qui en font des parkings, quelle honte! Et il faudra aussi passer voir ces gececondus, les bidonvilles de la peripherie...
- C'est la realite des megapoles, et celle-la s'en tire mieux que Le Caire ou Mexico. Avec son decoupage, c'est plusieurs petites villes cote a cote. et puis il y a toutes ces zones "pietonnes", Istanbul est bien plus sure que Paris meme.
- C'est surtout les policiers qui sont plus cools, il y en a quand meme partout. et puis un autre symptome de la megapole c'est le contraste entre riches et pauvres, avec des loyers au-dessus de ceux de Grenoble et un salaire minimum a 200euros, pas facile pour tout le monde. C'est quand meme triste, avec tout les spectacles a l'affiche de ne pas pouvoir y aller (meme un francais).
- Heureusement il y en a aussi des gratuits et dehors. Et la bonne surprise c'est aussi la cuisine, on est loin du simple chich kebab. Toutes ces soupes, les legumes, les epices, et les patisseries! il faudrait rester des mois juste pour tout gouter.
- La encore, gouter c'est bien, pouvoir le refaire, c'est mieux. Entre la demi journee de cours a 75euros et les restaurateurs qui ne parlent que turc, je n'ose meme plus demander "do you speak english?" je suis fatigue d'entendre "no" en reponse.
- Et eux ont du entendre plus souvent cette question que toi cette reponse, ca doit aussi etre enervant.
- Le fait est que souvent on se sent seul dans tout ce brouhaha
- Les gens ne viennent pas spontanement discuter mais ils sont quand meme bien disponibles, comme Idriss, le responsable de l'asso de calligraphie, il a laisse son boulot toute la matinee, ou Filiz, l'alevie qui est venue juste pour expliquer comment ca se passe dans le cemevi, c'est important...
Difficile de se faire une idee en quelques jours sur Istanbul, le mieux c'est de continuer sa route e t y revenir...

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